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Forum dédié au jeux de roles pratiqués par notre groupe d'amis
 
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 Résumé de la saison 1 : NoD

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Olivier
Ancien
Ancien
Olivier


Messages : 737
Date d'inscription : 26/03/2009

Résumé de la saison 1 : NoD Empty
MessageSujet: Résumé de la saison 1 : NoD   Résumé de la saison 1 : NoD Icon_minitimeMer 16 Déc - 10:23

Tout d'abord un petit plan représentant le décor principal de la première saison : le campus de l'université de Nanterre.


Résumé de la saison 1 : NoD Campus-localisation-upx


Voyons maintenant ce qui a amené nos héros sur les lieux du drame, ce lundi matin de début de novembre, quelques semaines à peine après la rentrée universitaire...


Premier groupe
 
Bâtiment du MAE (en haut à gauche du plan), 9h le matin.
 
Protagonistes : Édouard Galietti, archéologue, maître de conférence en histoire, archéologie et
                     ethnologie.69 ans, l'un des doyens de la faculté, très respecté dans les milieux
                     professoraux et spécialisés. A écrit de nombreux ouvrages sur l'Égypte antique
                     et actuelle (grand spécialiste français). Encore très souvent sur le terrain, il
                     est connu pour ses nombreuses relations au gouvernement Égyptien. 1 fille,
                     Alice, de mère égyptienne officiellement décédée.
 
                     Mickaël Liebermann (Sam), ethnologue, tout jeune maître de conférence en
                     ethnologie. Assez respecté au MAE pour son joli cursus universitaire et son
                     agrégation toute récente. 28 ans, il est assez proche de ses élèves, à peine
                     plus jeunes que lui. Célibataire, vit seul dans un studio à Asnières.
 
                     Arthur Dautremer (Ramz),étudiant en doctorat d'archéologie,"favori" d'Édouard
                     Galietti, il a participé à toutes les fouilles égyptiennes depuis son entrée à la
                     faculté. Il est en quelques sortes, le fils que M. Galietti n'a jamais eu. Assidu,
                     persévérant, passionné, il n'a que peu d'activités en dehors de ses études. Sa
                     grand-mère maternelle l'a fait baigné très jeune dans sa passion de l'histoire et
                     des occultismes. Tout juste 25 ans, il franchit son cursus sans concession.
 
M. Galietti, ayant entendu parler par ses collègues d'un jeune prodige en L2 d'histoire, décide d'envoyer discuter avec lui, Mickaël et Arthur, deux personnes dont il apprécie le jugement. En effet cet étudiant semble ne montrer ni intérêt, ni plaisir, ni difficulté, malgré ses résultats impressionnants en L1. Il est de notoriété publique qu'il dort en CM et passe ses heures de TD à rêver d'autres ailleurs. Ils doivent prendre contact avec lui à sa sortie de CM d'histoire médiévale, à 10h, bâtiment D.
 
Second groupe
 
Cité universitaire (en haut à droite du plan), chambre 352, 9h30 le matin.
 
Protagonistes : Joseph Destan, étudiant en droit et psychologie, il est actuellement en
                     M1 de droit pour la deuxième année consécutive. Plus fêtard qu'étudiant,
                     ses amis ont du mal à appréhender sa vocation de commissaire de police.
                     Originaire d'une vieille famille bourgeoise de Lisle Adam, ses parents ont limité
                     au plus strict minimum leur apport financier dans l'espoir de pousser leur fils
                     unique à obtenir son année. 26 ans, il est connu pour sa résistance légendaire
                     à l'alcool...
 
                     Damien Destan, étudiant en L3 de STAPS, cousin de Joseph, ils partagent une
                     chambre dans la Cité-U de Nanterre. Il a peu de contacts avec ses parents
                     originaires d'Anglet si ce n'est ses deux sœurs, plus jeunes que lui, avec qui
                     il passe généralement ses mois d'été à faire du surf et du sport. Adepte du
                     mouvement Yamakazi, il s'est fait tatouer sur l'épaule les deux concepts qui
                     selon lui régissent sa vie : Harmonie et Contrôle, en mandarin. 23 ans il est en
                     cours avec Alice, la fille de M. Galietti.
 
Joseph trainant Damien dans une soirée étudiante 2 jours plus tard, il décide de retrouver son dealer personnel pour le réapprovisionner en cigarettes qui font rires. Il se fait accompagner de son cousin au rendez-vous, à 10h, à la sortie d'un CM d'histoire médiévale, bâtiment D. Un peu à la bourre, ils finissent de se doucher à l'arrache.

...

Nous retrouvons donc Damien et Joseph dans le bâtiment D de la fac, devant le grand amphi D1 d'histoire.
 
Il est 9h53, le cours magistral ne devrait plus tarder à finir.
 
Les deux cousins discutent ensemble de banalités lorsque Joseph aperçoit Arthur approchant dans le couloir. Il reconnaît M. Liebermann à ses côtés, un jeune professeur d'ethnologie qui participe également régulièrement aux fouilles égyptiennes organisées par M. Galietti. Il était présent cet été alors que Joseph découvrait l'Égypte par cet intermédiaire.
 
Tous se saluent. Arthur et Joseph entament une discussion, Damien et M. Liebermann vont fumer une cigarette dehors lorsque retentit la première détonation; suivie instantanément par une autre, puis une longue rafale couvrant à peine les premiers râles et les cris.


Résumé de la saison 1 : NoD Fac1
 
Très vite apparaissent les premiers élèves qui fuient en courant les lieux du drame. Dans leur course désespérée ils croisent le chemin d'Arthur et Joseph. Instinctivement les deux amis quittent le large couloir, et ses longues baies vitrées, pour rejoindre leurs amis à l'extérieur, dans les jardins.
 
Damien, téméraire, pénètre à contre-courant dans le bâtiment. Il tourne son regard vers la source sonore, métallique et létale, qui commence à se tarir. La panique est à son comble, le sol tremble en provenance de l'amphithéâtre. Quelques rares élèves sortent de cette vaste salle par le couloir, s'exposant au danger, alors que la grande majorité se précipite vers les sorties de secours.
 
Damien se retrouve seul et se dirige prudemment vers le bout du couloir... Les portes vitrées devant lui volent en éclat en une pluie mortelle de diamants fracassés.
 
Parallèlement à cela, M. Liebermann, Arthur et Joseph contournent le bâtiment pour retourner vers l'entrée principale d'où semble avoir débuté la fusillade. Le professeur est le premier sur les lieux et découvre, horrifié, les corps des étudiants dont le sang maquille murs et sols du bâtiment en une macabre peinture abstraite. Le voilà au sol, prêt à porter secours aux 2 victimes qu'il découvre d'abord, alors que Joseph et Arthur continuent le plus discrètement possible leur progression dans le couloir.


Résumé de la saison 1 : NoD Fac2
 
Damien de son côté se retrouve vite dans une situation fort déconcertante : face à lui se dresse un véritable paramilitaire tout droit sorti d'un film américain. Treillis, crâne rasé, AK47 à la main, le regard fou agité comme tout son visage de spasmes étranges et saccadés. Il avance lentement, semble prendre tout son temps mais pose finalement les yeux sur notre jeune héros. Le temps qu'il braque lentement son fusil mitrailleur sur Damien, les réflexes surentrainés de ce dernier réagissent au quart de tour, et propulsent le jeune étudiant de STAPS à travers l'une des deux portes battantes donnant dans l'amphithéâtre.
 
De l'autre côté nos deux compères observent cette scène surréaliste et profitent du bruit retrouvé pour avancer, tels des ombres, sur les pas du tueur. Arthur, désormais armé d'un extincteur, mène la progression, pas à pas, le souffle coupé. En suivant la démarche lente, chaloupée, hypnotique, de ce nuage funeste, il s'approche de la salle où la Mort semble vouloir désormais cracher ses larmes incendiaires.
 
C'est à cet instant que Damien se décide à agir. Il s'élance de son abri prêt à enchainer un coup terrible à son adversaire quand l'attention de ce dernier est attiré par un nouveau venu. Un vigile, psychologue -hum sûrement pas assez- plus fou que conscient de la situation réelle, s'est approché pour essayer de raisonner le tueur.
Dès qu'il aperçoit à son tour le visage fou de ce jeune homme, étudiant de la fac d'après lui, il comprend son erreur. Il essaie de plonger vers la deuxième porte d'accès à l'amphithéâtre mais a moins de chance ou de souplesse que Damien. Une longue rafale s'abat sur son flanc gauche le propulsant contre le mur.


Résumé de la saison 1 : NoD Fac3

...

Or donc, là où nos héros profitent de la bravoure suicidaire du vigile, la situation semble se figer comme une balle dans la matrice cesser de mortellement voltiger.
 
Damien bondit tel le tigre; Arthur, le renard, apprête l'extincteur à vomir ses tripes sur le psychopathe; Joseph, prudent, est prêt à intervenir dès que l'ennemi sera aveuglé !
 
Clic !!!
 
La goupille de l'extincteur alerte tardivement le tueur, qui se retourne lentement. Le jet carbonique pulvérisé à hauteur des yeux vient se répandre sur la partie haute de son corps. La douleur, dont le tressaillement caractéristique et les cris déchirants devraient être les témoins, ne semblent pas présente.
Damien surgit et, profitant de la distraction, enchaîne une puissance clé de bras destinée à mettre au sol ce golem de noël.
Aidé par Joseph, également désormais sur la cible, nos amis arrivent enfin à l'immobiliser !

Tous les trois sur le corps, reprenant leurs esprits, de longues minutes s'écoulent avant qu'ils ne soient capables d'entreprendre quoi que ce soit.
 
Au loin les sirènes commencent à rugir, puis les flashs aveuglant ramènent nos amis à la réalité, une réalité bien médiatique...
 
Les forces de police prennent vite le contrôle du couloir et évacuent au plus vite les quelques journalistes s'étant glisser dans le bâtiment.
 
Les secours, présents depuis quelques minutes sur les lieux du drame, continuent l'évacuation et les soins aux blessés les plus graves.
 
M. Liebermann est félicité par le médecin du SAMU arrivé sur les lieux. Sans lui cette jeune étudiante touchée par trois impacts, aurait perdue la vie. Son diagnostic vitale n'est plus engagé.

...

Or donc nous nous étions arrêté au moment fatidique de l'après-combat.
 
Nos héros, harassés par les efforts titanesques qu'ils venaient d'accomplir, voient leur taux respectifs d'adrénaline chuter drastiquement. Tremblements, frissons et chaos sensoriel, accompagnent le nouveau mitraillage -photographique cette fois- dont ils commencent tout juste à appréhender l'étendue.
 
Fendant la foule des journalistes et des policiers cherchant à les contenir, une forte escorte de men-in-black made in Columbine, ordonne le chaos. Du cœur du cyclone émerge l'Homme Providentiel.
 
Nicolas.
 
Tous les regards biologiques ou mécaniques se tournent vers lui.
 
Il se joue de, et avec cette foule immense, face à lui ou plus loin encore, face à son image retransmise partout dans le pays, partout dans le monde !
 
Nicolas Sarkozy, Emprésident Premier !
 
Il est là, au cœur de l'action, Majesté couronnant les nouveaux héros de la République, ceux qui par leur courage ont terrassé les forces du Mal à l'œuvre...
 
Rapidement toutes les caméras sont braquées sur lui alors que la scène du crime est cloisonnée, enfermée dans un nouveau paradigme qui devient secondaire.
 
Nos amis sont emportés par les forces de police cherchant à les extraire de toute cette agitation. Ils passeront les prochaines heures au poste principal de la police judiciaire, 36 Quai des Orfèvres.
 
Ici bas, ils auront la possibilité de se reposer, d'être accompagné par des psychologues spécialisés dans ce genre de situation, puis de discuter avec les inspecteurs s'occupant de l'enquête.
 
...
 
Parallèlement à cela, la faculté sera fermée une semaine pour permettre aux enquêteurs de faire leur travail, aux proches de faire leur deuil et aux techniciens de faire disparaître toute trace de la fusillade.
 
Nos amis quitteront les inspecteurs de la police judiciaire le lendemain, raccompagnés chez eux après quelques recommandations concernant les journalistes qui ne manqueront sans doute pas de leur tomber dessus.
 
Pendant cette semaine le campus sera le campement de base de toutes les radios et télévisions européennes ainsi que de plusieurs divisions de CRS assurant le contrôle des différents points d'accès.
 
Une annonce présidentielle sur des mesures sécuritaires d'urgence pour les facultés françaises est attendue deux jours après le drame.
 
Entre temps les téléphones portables éteints de nos amis seront saturés de messages personnels et de soutien, de messages bien plus nombreux encore de journalistes cherchant "l'interview" !
 
Aidés d'un ami avocat de Joseph, des interviews exclusives de nos trois compères, pour trois grands quotidiens et hebdomadaires nationaux, seront organisés.
 
Ils recevront également, ainsi que M. Liebermann, une invitation personnelle de la part du Président de la République...!
 
Leur semaine passent donc entre l'esquive des multiples représentants des média (close de confidentialité oblige...), l'invitation présidentielle et leur rencontre avec les journalistes sélectionnés (leur rapportant individuellement la coquette somme de 50 000 euros...). Joseph accepte de contourner le problème en accordant à une magnifique journaliste d'une trentaine d'années une interview sur la rencontre présidentielle et non sur l'affaire de la Fac des Ténèbres ! Il espère bien plus de ce prochain rendez-vous ...
 
Celui-ci aura lieu le dimanche soir précédent la réouverture de l'université. Il laissera beaucoup d'espoir à Joseph qui, au-delà des réponses aux questions de la journaliste, s'évertuera à la draguer ouvertement. Il obtiendra de cette soirée un futur rendez-vous peut être plus personnel "lorsque la tempête médiatique sera passée"...
 
...
 
Nous nous retrouvons donc le lundi matin, alors qu'une grande réunion est organisée dans le bâtiment D rénové. La présidence de l'université ainsi qu'un parterre officiel bien fleuri, s'expriment face aux étudiants réunis par visio-conférence à travers les différents amphithéâtres combles. Cette heure passée ensemble est poignante et les officiels insistent à nouveau sur l'attention particulière qui est donnée à cette enquête. Pour le moment aucun élément ne filtre à ce sujet.
 
Joseph et Arthur sont tous les deux présents dans l'amphithéâtre D1 où a lieu la réunion. A la sortie, Arthur accompagne Joseph vers le bâtiment de droit, où ce dernier a un cours magistral à midi. Ils profitent de la demi-heure qui leur reste pour déjeuner ensemble. Ils achètent des hot-dogs devant le bâtiment. Quelques minutes seulement avant le début du cours, leurs regards sont attirés vers les hauteurs... Plusieurs voix commencent à s'élever autour d'eux, voix d'étudiants pointant leur index vers le jeune homme au sommet du bâtiment, les bras en croix...

Arthur fait des signes à ce pauvre hère, cherchant à attirer son attention. Joseph, de son côté, entre en trombe dans le bâtiment et terrasse les étages l’un après l’autre. Il se souvient de l’emplacement de la trappe d’accès au toit et la découvre entrouverte.

L’échelle qui y mène est encore en place. Il finit sa course au sommet, ne laissant que sa tête dépasser de la trappe. Il aperçoit le jeune homme toujours dans la même position, bien proche du précipice...

Il finit lentement son ascension, puis avance prudemment vers l'étudiant -il se souvient l'avoir déjà croisé sur le campus- cherchant à ne pas troubler la mer de gravier si calme en cette belle matinée d’automne.

Plus que quelques mètres…

Les bras toujours en croix, Birdy se retourne lentement, comme ralenti par la viscosité d’une mer depuis longtemps asséchée.

Son visage semble gravé tel une stèle-hommage au Cri de Munch. La Peur, horreur indicible ou rire des Grands Anciens est là, toute entière exprimée par ses traits. Ses propos d’abord incohérents commencent à se stabiliser alors que Joseph cherche à le calmer.

« Tout est fini, tous, tous, la fin est sur nous tous ! »

« Il n’y a plus que cette solution, plus que ça, enfin ! Rejoins-moi ! »

Joseph approche pas à pas. Ses paroles rassurantes et son ton posé ne semble pas affecter le jeune homme.

Plus bas, de nombreux étudiants observent désormais le dos de leur congénère et restent abasourdis par ce nouvel incident… Drame bientôt ?

Pas à pas…

« Doucement… ne fais pas de gestes brusques… tout va bien se passer… reste avec moi… »

Des paroles sans doute plus réconfortantes pour Joseph lui-même que pour Birdy qui ne semble même pas les entendre.

« Il faut s’échapper, vite, tout est fini ! »

D’un mouvement ample et incroyablement posé, l’étudiant se retourne. Joseph bondit et a juste le temps d’agripper le bras du jeune homme basculant déjà dans le vide.

Mais puissante est la gravité lorsqu’on l’invoque si volontairement. Faible résistance, celle qui ne s’appuie que sur du gravier…

En une infime éternité, tout bascule.

Joseph, allongé sur le gravier et sans aucun appui stable, lutte pour ne pas lâcher le jeune homme et ne pas glisser lui-même. Inexorablement les doigts s’échappent de sa prise précaire.

Et vole Birdy.

En bas c’est la panique. Des étudiants hurlent et d’autres appellent au secours. Une jeune femme proche d’Arthur semble obnubilée par la scène, son visage, comme sa volonté, soutenu par ses mains en croix.

Finalement celui-ci se dirige vers les escaliers pour rejoindre au plus vite son ami.

Arrivé au dernier étage il croise un groupe de vigiles de l’université qui descendent Joseph du toit, évanouit. Il ne semble pas blessé.

Arrivant également rapidement sur les lieux, M. Detwiler, le professeur de psychologie de Joseph, un proche de M. Galietti.

« Merci Messieurs, vous pouvez-nous laisser maintenant » dit-il aux vigiles qui installent Joseph sur un lit de fortune à l’étage.

Au dehors les sirènes des secours s’éveillent bruyamment.

...

Joseph -toujours inconscient- et Arthur sont finalement évacués par une ambulance privée dans laquelle monte également M. Detwiler.

Sortant de l'université, ils en font le tour par l'est avant d'y rentrer à nouveau, côté nord dans le parking souterrain . Quelques instants plus tard, Arthur a juste le temps d'apercevoir un mur secret se refermant derrière eux avant que le véhicule ne s'engage dans un couloir plus sombre encore.
Celui-ci semble s'enfoncer en spirale avant de rejoindre un nouveau couloir cette fois ci éclairé régulièrement. De vastes et imposantes portes métalliques ponctuent régulièrement les murs de ce dernier. En les franchissant, le véhicule croise quelques hommes en armes avant de stopper sa route face à un grand ascenseur ouvert. Arthur, plus inquiet pour son ami que vraiment surpris par ce qu'il se passe autour de lui, pénètre dans l'ascenseur au côté de la civière.

Et c'est M. Galietti qui les accueille quelques étages plus hauts :"Suis moi Arthur, je crois que nous avons à parler. Ne t'inquiètes pas pour Joseph, nos médecins vont s'occuper de lui."

Vint d'abord la proposition :"Je ne pensais pas te le demander si tôt, mais les récents événements me poussent à agir ainsi : Rejoins nous et tu découvriras le Talamasca, une organisation qui saura combler tes plus profonds désirs de connaissance. Fais moi confiance, tu ne seras pas déçu !"

Et Arthur accepta, accédant ainsi à la demande de son maître de conférence...

Édouard Galietti parla, et Arthur écouta... Le Talamasca, organisation internationale aux buts humanistes et ésotériques, héritière des fondements même de la Tour de Babel, et du principe de Bibliothèque Universelle... Et dans tous ses silences, Arthur pouvait imaginer plus encore, laissant son imagination débridée repousser les frontières du possible !

Il rencontra ici plusieurs professeurs ou élèves parmi les plus doués qu'il fréquentait déjà au MAE. Il croisa Mickaël Liebermann qui lui sourit. L'ambiance ici était finalement assez proche de celle qu'il connaissait chaque jour. L'installation par contre semblait incroyablement moderne, et des hommes en armes étaient régulièrement visibles...

Finalement il passa la fin de journée au chevet de son ami désormais sous sédatif, avant d'être convié à sa cérémonie d'intronisation au cours de la soirée. Cérémonie très ritualisée, dont la symbolique empruntait beaucoup à l'Égypte ancienne influencée de Grèce et de Rome antique.

...

Durant les quelques jours suivants, alors que Joseph se reposait, Arthur décida de commencer sa propre enquête sur le campus. Il apprit en parallèle par la presse que le "tueur de Nanterre" s'était suicidé dans sa cellule.

Il rencontra un certain nombre d'étudiants liés de plus ou moins loin aux événements, dont certains purent lui fournir quelques détails :

Marie, l'amie du tueur de Nanterre, profondément choquée, qui lui apprit que les deux disparus avaient en commun un groupe de rock qu'ils venaient de fonder.

Émilie, la jeune étudiante en lettres classiques, cloîtrée dans son appartement de la Cité-U, qui ne pensait plus qu'à établir un parallèle entre son livre de prophétie en vieil allemand du XVIII ème siècle et la situation actuelle.

Alain, serveur à la cafétéria du bâtiment de sciences sociales, racontant qu'un matin à l'ouverture il avait retrouvé toute la farine étalée au sol en d'étranges arabesques. Sortant fumer une clope avant de nettoyer tout cela, il rentra à peine deux minutes plus tard dans une salle toute propre ayant déjà trois clients installés à leur place...

Joseph vint le rejoindre dans son enquête dès le lendemain, et tous les deux se penchèrent en priorité sur la piste "groupe de rock". Il y avait en effet deux autres membres à retrouver, le batteur et le chanteur, tous deux étrangers à la fac.

C'est par Marie, qu'ils interrogèrent à nouveau, qu'ils eurent plus de détails. Elle était le lien qui avait fait se rencontrer les quatre membres du groupe. Reconnaissant en eux les "héros de Nanterre" elle leur donna l'adresse d'un bar où le chanteur se produisait avant cela en solo. Ils n'eurent ensuite plus de nouvelles d'elle.

Pendant ce temps la police faisait enfin le lien entre les deux étudiants et découvrait le batteur avant que le duo ne puisse le retrouver.

C'est avec le chanteur qu'ils purent enfin prendre un coup d'avance. Visite au bar, petit baratin et récupération de l'identité du dernier membre, le Talamasca compléta leurs informations avec l'adresse de ses parents à partir de son nom.

Accompagnés de Jean Renaud, investigateur du Talamasca, ils se rendirent en début de soirée au domicile du chanteur. Ils assistèrent une heure et demi plus tard à sa fuite de la maison familiale, par la fenêtre, sac au dos et étui de guitare à la main.

Totalement terrifié, ils purent juste tirer de lui qu'il devait "fuir au plus vite et le plus loin possible", et qu'ils feraient mieux de faire de même en quittant la fac. Jean Renaud lui proposa de l'argent pour qu'il les accompagne, mais malgré cela il prit la fuite. C'est au bout du canon du pistolet automatique de l'investigateur qu'il entra finalement dans la voiture de ce dernier.

Bien plus tard dans la nuit, aux alentours de deux heures du matin, c'est un groupe bien plus musclé qui se rendit dans une salle désaffectée du bâtiment F. C'est ici qu'avait eu lieu la première et dernière répétition du groupe sur le campus, un samedi soir, aux dires du chanteur.

Cette dernière n'avait pas duré plus d'une heure, interrompue alors qu'ils furent surpris par d'étranges mélopées et bruits funestes. Étouffés par une terrible sensation de peur indicible, ils fuirent de la salle et du bâtiment.

Depuis cet instant le Mauvais Œil semblait s'être posé sur les quatre membres du groupe qui ne se revirent qu'une seule fois pour répéter.

Sur ses indications, un groupe composé d'Arthur, de Joseph, de Jean Renaud et de deux commandos du Talamasca se rendit sur place pour enquêter.

Une vieille salle de cours désaffectée, très poussiéreuse comme si personne n'y avait mis les pieds depuis des années. Rien ne laissait supposer que cette salle ait vraiment pu servir de lieu de répétition à un groupe quelque mois seulement plus tôt, avant qu'Arthur ne tombe, sous l'estrade, sur une partition de batterie de Starway to Heaven... Ensanglantée !

Le sang fut immédiatement envoyé à l'analyse au complexe du Talamasca. Il faudrait quelques jours pour avoir un retour précis, suivant la personne concernée.

...

Deux jours plus tard, alors que l'enquête piétine et que nos deux compères ne savent plus vraiment où se trouve le chanteur dans le complexe, un nouveau drame est en train de se jouer...

Le matin, aux alentours de 8h, Joseph et Arthur se rendent au complexe, dont l'un des accès est l'ascenseur numéro 3 du MAE. Mais ils ne savent pas à ce moment qu'ils sont suivis par Alice et Damien qui commencent à se douter qu'il se trame quelque chose de louche ici bas !

Ces deux derniers arrivent juste à temps pour voir leurs deux amis pénétrer dans l'ascenseur, ils se répartissent alors les étages pour pouvoir continuer leur filature discrète. Très sportifs, ils sont vite aux différents étages couverts par cet ascenseur, et, fouillant rapidement les locaux, voient leurs doutes se concrétiser.

Ils se retrouvent au rez de chaussée avant qu'Alice ne quitte le bâtiment pour aller voir son père. Elle est désormais sûre qu'il lui cache quelque chose, et la curiosité fait partie de ses traits de caractère très fort.

Damien ayant appelé le numéro 3 sans rien y découvrir, il décroche son portable pour appeler son cousin. Avant même qu'il n'ait composé le numéro, un cri strident vient terrasser la quiétude des lieux. Sortant des toilettes en courant, deux jeunes femmes hystériques bousculent les premiers élèves entrant dans le bâtiment. L'une a le bras droit couvert de sang et le teint blafard. De sa gorge sort un son totalement improbable. La seconde, les mains sur la bouche, le regard livide, semble juste chercher à gagner un record de vitesse en salle.

Damien se précipite vers elles mais n'a pas le temps de les rattraper avant qu'elles n'aient quitté le bâtiment. Il entre finalement prudemment dans les toilettes...

Et là, plongé dans son propre sang, un étudiant le regard fou, les tics nerveux bien caractéristiques, semblent s'adresser à son téléphone portable éteint. De nouveaux spasmes parcourent son corps allongés sur le sol avant qu'il n'aperçoive Damien. Sa main se tend vers lui dans une ultime mise en garde prophétique.

Damien s'occupera ensuite de lui jusqu'à l'arrivée des secours et l'accompagnera à l'hôpital. Avant cela, il aura eu le temps de récupérer le téléphone ainsi qu'un papier trainant dans la poche du jeune homme. Sur ce papier, un étrange motif mêlant entrelacs et points a été griffonné au stylo bleu. Des textos qu'il a envoyé évoque également ce motif semblant le hanter jours après jours, toutes les réponses qu'il a reçu sont des amalgames de lettres et de chiffres totalement incohérents.

...

Dans la journée Joseph et Arthur sont dans le bâtiment et visitent le complexe. Ils essaient d'apprendre plus de choses mais se voient un peu mis de côté.

Ils rencontrent à cette occasion Xavier Lombard, un professeur de physique de Jussieu, également astronome de grande renommée. Très agréable, avec un franc parler qui plaît à Arthur, il étudie une reproduction du "dessin" qui semble troubler tant de personnes. Un peu plus tard c'est Gilles et Olivier qu'ils croisent, deux bibliothécaires du Talamasca plongés dans leurs recherches numériques.

Tous semblent s'activer autour de l'enquête en cours et nos deux amis s'en sentent un peu exclus. Finalement ils décident de partir à la recherche du chanteur retenu par l organisation, quand l'ascenseur répond étrangement à leur demande...

Après une interruption, un aller-retour entre deux étages, des clignotements lumineux, c'est finalement sur un étage qu'ils ne connaissent pas que la porte s'ouvre.

Une atmosphère étrange règne dans le couloir qu'ils empruntent alors. Peu de lumière, comme avalée par les ténèbres ambiantes. Les sons également sont étouffés. Leur pas ne résonnent pas et, très vite, tout se focalise sur des voix fortes qui s'élèvent au loin.

Un peu plus loin, d'une pièce située sur la gauche du couloir, proviennent les sons d une engueulade : Édouard Galietti et M. Edwiler :"Ça a était trop loin", "Non je ne te laisserai pas tout gâcher maintenant", "Ça suffit"!

Et puis un coup de feu !

Arthur et Joseph font irruption dans la salle: Sur un tableau noir à leur droite, le signe cabalistique luisant comme tracé à la craie de sang est désormais l'unique source de lumière de l'étage. Devant Édouard au sol, M. Edwiler le regard à moitié fou commence à les menacer à leur tour. Arthur lui lance violemment son téléphone au visage et Joseph, profitant de la distraction, se jette en avant enchainant un uppercut sur le professeur.

Ce dernier a juste le temps d'ouvrir le feu une seconde avant l'impact, mais son tir, dévié par la violence du coup, vient s'écraser et ébrécher le tableau. Le motif bouillonne furieusement, le second coup de Joseph, une gauche puissante, envoie voler M. Detwiler dans le tableau, et...

Le corps du professeur explose dans une gigantesque gerbe de sang dès qu'il entre en contact avec le tableau. Toute la salle est recouverte de ce sang épais et visqueux, chaud comme les flammes de l'Enfer !

Instinctivement ils cherchent à sortir M. Galietti de la salle tout en épongeant le sang qui les recouvre entièrement. Leur coup de téléphone passé pour appeler de l'aide ne fait qu'émerger un son terrible et inhumain, rire dément et moqueur.

A l'extérieur, le couloir est comme déchiré et du sang s'écoule de toutes ses lacérations. Lumières rouges de secours et sonnerie d'alerte déformées se font l'écho d'une plainte éternelle d'Outre tombe.

Joseph, gagné par la panique s'enfuit en courant dans le couloir. Ses cris, dont l'écho est repris en un râle moqueur, se perdent au lointain.

D'une porte s'entrouvrant à quelques mètres de là, Arthur voit sortir celle qu'il ne pensait jamais voir ici. Alice, en tenue légère d'hospitalisée, entre sur la scène le regard médusée. Quittant une longue nuit sans rêve, la voilà éveillée dans un cauchemar sans nom.

Elle se tourne lentement vers Arthur, puis baisse le regard vers ce corps ensanglanté qu'elle identifie facilement... Son regard croise à nouveau celui de son "frère adoptif" et elle se rue sur lui, le terrifiant de ses grognements de douleur !

Paralysé par ce dernier acte, il ne peut esquisser le moindre mouvement et l'impact semble imminent lorsque, derrière lui, la porte de l'escalier vole en éclat.

Abdel Hakim, ami Égyptien de longue date du professeur, semble distordre le temps et l'espace pour se retrouver une seconde plus tard au devant de la jeune femme hors de contrôle. Arthur ne perçut juste qu'un léger souffle argenté avant qu'Alice ne tombe dans les bras d'Abdel Hakim.

"Où est ton ami ?" lui demande t il en Égyptien.

Arthur courut jusqu'au détour du couloir et trouva Joseph appuyé contre le mur, catatonique.

"Ramène le à la surface, le Chaos marche en ces lieux."

L'Égyptien disparut dans l'escalier portant Alice sur ses épaules. Quelques secondes plus tard, des coups de feu retentirent de cette même direction. M. Liebermann en émergea accompagné de deux hommes armés :"Vite, suivez-nous, le complexe va être évacué, nous ne contrôlons plus rien !"

La suite fut une longue fuite au milieu du complexe gagné par le chaos.

Tous les étages et accès furent scellés et le bâtiment évacué.

...

Une dizaine de camionnettes quittent le complexe scellé pour se rendre au centre parisien de l'organisation.

Gros repos pour nos héros qui restent ensuite au chevet d'Édouard Galietti. Son état physique est satisfaisant mais son âme semble avoir désertée son corps.

Le lendemain les rapports d'analyse sanguine sont disponibles. le sang retrouvé sur la partition est celui d'une jeune étudiante décédée il y a plus de vingt ans ! Connue pour avoir été en cours avec M. Detwiler, leurs relations ne sont pas clairement identifiées. Une investigation plus poussée est en cours.

Deux jours après l'évacuation, deux représentants de l'Église arrivent au siège parisien : Il est temps de retourner au complexe pour exorciser l'endroit !

Une unité d'intervention est constituée durant une réunion exceptionnelle. Composée des deux prêtres, de trois commandos aguerris à ce genre de situations, de Michaël Liebermann, d'Arthur et de Joseph (ayant bien insisté en échangeant leurs information contre ces places !), ainsi que de Louis Danvers, un quadragénaire enjoué et charismatique dirigeant l'unité.

De nuit, ils se rendent dans le complexe, détruisent les scellés, et pénètrent les locaux déserts, obscurs et silencieux.

Arrivés à l'étage, une force hostile les empêche de détruire les scellés de la porte d'escalier. Les deux prêtres entonnent alors un chant en latin montant dans les graves. Leurs mains collées contre la porte rayonne d'une lueur dorée éclatante. Quelques minutes plus tard, les commandos peuvent enfoncer la porte sans plus de résistance.

Le couloir est toujours plongé dans les ténèbres, mais leur pas foulent à présent un tapis liquide et visqueux. L'odeur est insoutenable et les masques à gaz sont distribués.

Un râle profond s'élève alors, rieur et moqueur. Les murs saignent à nouveau, et du sang née la lumière. Le sol commence à bouillonner et du lac de sang dans lequel ils piétinent, surgissent des golems rougeoyants.

Le chant en latin des prêtres résonne à nouveau et, brandissant leurs croix tel des lames de l'inquisition, ils se jettent au combat.

La porte de la salle du diagramme, entrouverte, attire l'attention des autres membres du groupe qui se précipite à l'intérieur.

Les commandos ouvrent le feu sur les spectres de sang de plus en plus nombreux, couvrant le déplacement vers la salle. Joseph a tout juste le temps d'entrer dans la pièce en quatrième position que la porte claque violemment derrière lui !

...

Changement brutal de paradigme !
Ils se retrouvent dans ce qui semble être une salle de cours avec à leur table différents élèves étudiants des documents. La lumière du soleil blesse leurs yeux habitués aux ténèbres ensanglantées.

Arthur reconnait Émilie à une table. ne lui répond pas quand il s'adresse à elle, les étudiants ne semblent pas les percevoir.

Sur l'estrade une forme éthérée se tourne face à eux, Arthur, Joseph, Mickaël Liebermann et Louis Danvers.

Une jeune femme magnifique habillée à la mode Égyptienne antique leur fait signe de s'installer à une table: "N'hésitez pas, venez profiter de mon savoir immense, partagez avec nous cette puissance !"

A sa main, tous les férus d'Égyptologie reconnaissent un Ankh de Vie magnifique.

Les paroles interrogatives puis agressives commencent à fuser. Elle refuse de rendre l'Ankh "qui lui appartient", sa voix se fait de plus en plus aiguë et pénétrante. Des vrilles immatérielles semblent porter ses paroles.

Agissant alors de concert avant que l'Esprit ne vienne à bout de leur volonté, nos amis se jettent vers lui pour s'emparer de l'Ankh.

Cette action déclenche la levée de tous les étudiants qui se précipitent alors vers les membres de l'unité. Leurs actions sont plus chaotiques qu'ordonnées, mais la confusion la plus totale règne alors dans la salle. Il devient surtout difficile de s'approcher de l'esprit.

Cherchant à esquiver deux étudiants qui se jettent sur lui, Arthur distingue seul dans un coin Louis Danvers ne semblant pas affecté par le Chaos ambiant. Sa main droite commence à rayonner d'une lueur noire rampant le long de son avant-bras.

Comme invisible aux étudiant et à l'Esprit, il s'approche pas à pas de ce dernier. Pendant ce temps Joseph, Mickaël et Arthur réussissent tant bien que mal à se frayer un chemin vers l'estrade.

La dernière action du maître des lieux sera de lever ses bras dans un spasme terrifiant et de les rabattre en direction de ce groupe, porteur du Foudre Sanglant.

En un éclair Louis est sur lui, son bras attiré comme un aimant par cette dernière incantation. La décharge maléfique semble aspirée par la main du leader du groupe qui se referme violemment sur la main libre de l'Esprit.

Arthur, saisissant cette occasion, se précipite et parvient à récupérer l'Ankh de Vie.

Ce dernier hurle de souffrance et son cri est comme un bombe corticale éclipsant toute résistance. En une seconde leur vision se trouble, les contours même de la salle semblent se dissiper, et ils se retrouvent au sol, les mains sur la tête cherchant à en faire sortir cette douleur indicible.

De retour dans la salle initiale, le diagramme coulant du tableau, sans aucune consistance. La lumière rouge des génératrices de secours est en marche. Le sang a disparu du sol et des murs et ne règne plus ici qu'une immense solitude. Arthur, l'Ankh toujours fermement serré dans sa main droite, se tourne vers ses amis. Joseph et Mickaël semble sortir eux aussi du cauchemar, Louis quant à lui est allongé au sol, le souffle court, la peau pâle. Il a perdu connaissance.

A l'extérieur, lorsqu'ils ouvrent la porte, ne reste plus qu'un prêtre debout ainsi qu'un des commandos, dos à dos soufflant rageusement. Le corps du second prêtre est au sol, du sang coulant de tous ses orifices. Les deux autres corps sont introuvables. Le couloir a également retrouvé une apparence plus commune.

L'ordre d'évacuation est donné par le commando, qui prend provisoirement la tête de l'unité.
Joseph et Mickaël portent Louis Danvers alors que le nouveau leader porte le corps du prêtre. Arthur jette un dernier regard à ce couloir revenu à la vie.

Il serre plus fort l'Ankh et suit finalement le groupe ayant commencé l'ascension.

...

Désormais sur les conseils d'Abdel Hakim, il semble nécessaire d emmener Édouard Galietti en Égypte pour lui rendre son âme !
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Résumé de la saison 1 : NoD
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